John Kennedy Toole, Annie Dillard, Barbara Kingsolver, Adam Haslett, Salvatore Scibona, Raymond Carver, Bret Easton Ellis, Thomas Pynchon et Philip Roth seront au sommaire de notre livraison d’automne.
La prochaine livraison du Passe-Muraille, fin octobre, sera consacrée en bonne partie à des auteurs américains de premier rang dont ont paru, ces derniers temps, de nouveaux livres en traduction.
Dans la première moitié de l’année, deux romans importants ont déjà retenu notre attention : il s’agit, d’une part, d’une vaste chronique romanesque de la conquête, intitulée Les Vivants et signée Annie Dillard ; et, d’autre part, d’un roman constituant une analyse magistrale de la crise américaine actuelle, paru sous le titre d’Intrusion et qui a confirmé le grand talent d’Adam Haslett après un premier recueil de nouvelles déjà très remarqué.
Les deux romans, de tonalités très différentes, illustrent du moins la double capacité de la littérature américaine de « sentir ses racines », avec un esprit critique proportionné à l’amour de l’auteur pour son pays, et de confronter, au passé, le présent dans sa réalité brutale et contrastée.
Avant Adam Haslett, Bret Easton Ellis a développé l’observation la plus aiguë sur une partie de la société américaine aisée et plus ou moins déliquescente, plus précisément sur la jeunesse dorée et paumée des années 80-90. Après les nouvelles de Zombies, un roman, Moins que zéro, lui valut le statut d’auteur-phare de toute une génération. Or, vingt ans plus tard, l’auteur fait revivre son protagoniste avec des effets de miroir tout à fait saisissants, dans des Suite(s) impériale(s) d'une lucidité toujours aussi tranchante.
En outre, nous retrouverons d’autres ténors de la littérature la plus foisonnante et créative de ce début de siècle, avec les nouveaux romans de Thomas Pynchon, de Philip Roth et de Don DeLillo.
Enfin, un retour amont nous replongera dans une satire mémorable du Brave New World qui fit date au mitan des années 70, à savoir La Conjuration des imbéciles de John Kennedy Toole, qui se suicida en 1979 par dépit de ne pas voir paraître son chef-d’œuvre, finalement publié en 1980, vendu à plus d’un million d’exemplaires et traduit en 18 langues...
Il s'agit en fait de la "conjuration" des imbéciles, en tout cas dans la traduction française.
RépondreSupprimerProgramme alléchant!
Dan
Vous avez tout à fait raison, Dan: en fait j'ai repris le titre original, The Confederacy of Dunces. Merci pour la correction...
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